Danton Georges Jacques (1759-1794) Clerc à Paris en 1780 puis avocat en 1787 il épouse rapidement les idées révolutionnaires. Orateur très écouté des Cordeliers il s'attaque souvent à la Commune de Bailly et à La Fayette. Tenu pour l'un des organisateurs de la pétition du Champ-de-Mars il se réfugie en Angleterre. Son rôle est essentiel dans l'émeute du 10 août 1792 qui renverse la monarchie. Nommé ministre de la justice il en démissionne en septembre. Elu à la Convention il tente de concilier Montagnards et Girondins mais échoue. Après la chute des Girondins, nommé au comité de Salut Public pour s'occuper des affaires étrangères il souhaite la paix et s'oppose donc à Robespierre. L'accusation porté contre lui d'avoir reçu des subsides de l'ennemi et ses échecs en Vendée empèchent sa ré-élection au comité. Il préside la Convention en été 1793 et fait voter la levée en masse. Absent de Paris l'automne suivant, Robespierre s'acharnera à ruiner son prestige. De retour à la capitale, après une apparente réconciliation sur le dos des Hébertistes la guerre reprend entre les deux hommes. Desmoulins, ami de Danton attaque Robespierre dans son journal le Vieux Cordelier. Robespierre fait arrêté Danton 30 mars 1794 sur un rapport douteux de St Just. A l'issue d'un procés illégal Danton est guillotiné le 5 avril 1794.