35 ans en 1789
Pamphlétaire royaliste, Fréron bascule ensuite dans le camp de la révolution. Élu par Paris à la Convention, il est envoyé avec Barras en Provence, où il sera l'un des plus féroces missionnaires de la Terreur à Toulon et à Marseille. Sentant le vent tourné, il se joint à Tallien et aux autres adversaires de Robespierre et devient de ce fait le héros de la jeunesse dorée.
Tout d'abord pamphlétaire royaliste, Fréron bascule dans le camp de la révolution sous l'influence de son ami Camille Desmoulins. Il finance le journal extrêmement violent qu'est "L'orateur du peuple". Il participe aux manifestations du Champ-de-Mars en juillet 1791 puis à la journée du 10 août 1792. Élu par Paris à la Convention, il est envoyé avec Barras en Provence, où il se glorifie d'être l'un des plus féroces missionnaires de la Terreur. Toulon et Marseille sont l'objet de ses excès. Rappelé à Paris en janvier 1794 par Robespierre et dénoncé par Hébert il est accusé d'avoir détourné avec Barras 800.000 livres. Sentant le vent tourné, il se joint à Tallien et aux autres adversaires de Robespierre et devient de ce fait l'un des héros du 9 thermidor. Son journal passe du coté de la réaction et il se met à la tête de la jeunesse dorée et des muscadins. Sous le Directoire il est envoyé dans le midi pour mettre fin aux massacre de républicains. Rappelé de nouveau à Paris, Isnard lui reprochera les massacres de Toulon et de Marseille. Sa fortune dilapidée il finira comme sous-préfet à Saint Domingue où il mourra de fièvre jaune.