En
cours de ressaisie
30 ans en 1789
Clerc à Paris en 1780 puis avocat en 1787. Orateur très écouté du club des Cordeliers. L'un des organisateurs de la pétition du Champ-de-Mars. Son rôle est essentiel dans l'émeute du 10 août 1792 qui renverse la monarchie. Élu à la Convention puis nommé au comité de Salut Public il s'oppose à Robespierre. Président de la Convention en été 1793 il fait voter la levée en masse. Arrêté, sur ordre de Robespierre, le 30 mars 1794 Danton sera guillotiné le 5 avril 1794 à l'issue d'un procès illégal.
Clerc à Paris en 1780 puis avocat en 1787 il épouse rapidement les idées révolutionnaires. Orateur très écouté des Cordeliers il s'attaque souvent à la Commune, au maire Bailly et à La Fayette. Tenu pour l'un des organisateurs de la pétition antimonarchique du Champ-de-Mars il se réfugie en Angleterre. Revenu à Paris lors de la séparation de la Constituante il devient administrateur du département de Paris. Son rôle est essentiel dans l'émeute du 10 août 1792 qui renverse la monarchie. Nommé ministre de la justice et seul Montagnard dans un gouvernement Girondin il en démissionne en septembre 1792 après avoir annoncé la victoire de Valmy. Sans être véritablement responsable des massacres de septembre il laisse faire sans prendre parti. Élu à la Convention il tente de concilier Montagnards et Girondins mais échoue. C'est à la suite d'une de ses interventions que la république sera déclarée "une et indivisible". Après la chute des Girondins, nommé au comité de Salut Public pour s'occuper des affaires étrangères il souhaite la paix et s'oppose donc à Robespierre. L'accusation porté contre lui d'avoir reçu des subsides de l'ennemi et ses échecs en Vendée empêchent sa ré-élection au comité. Il préside la Convention en été 1793 et fait voter la levée en masse. Absent de Paris l'automne suivant, Robespierre s'acharnera à ruiner son prestige. De retour à la capitale, après une apparente réconciliation sur le dos des Hébertistes la guerre reprend entre les deux hommes. Desmoulins, ami de Danton attaque Robespierre dans son journal le Vieux Cordelier. Robespierre fait arrêté Danton 30 mars 1794 sur un rapport douteux de St Just. A l'issue d'un procès illégal Danton est guillotiné le 5 avril 1794. Sa dernière phrase au bourreau " Tu montreras ma tête au peuple ... elle en vaut la peine ..."
