Les personnages clés de 1789 à 1799

En cours de ressaisie

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Jacques Pierre (dit de Warville) Brissot (1754-1793)

35 ans en 1789

Homme au passé trouble, écrivain embastillé pour des pamphlets contre la reine. Il est élu par Paris à la Législative. Il siège à la gauche de l'Assemblée parmi les Girondins. Très écouté il demande la déchéance du roi après Varennes. Elu à la Convention, rayé des Jacobins et couvert de calomnie par Marat et Desmoulins. Brissot vote pour l'appel au peuple lors du procès du roi puis pour la mort avec sursis. Le 2 juin 1793, il est mis en accusation comme chef d'une conspiration contre la République. Le 30 octobre 1793 il est condamné à mort et exécuté avec les Girondins.


Biographie:


Homme au passé trouble, écrivain à gage emprisonné puis embastillé pour des pamphlets contre la reine. Il fait de fréquents séjour en Angleterre puis aux États-Unis. Fondateur du "Patriote Français" il est élu par Paris à la Législative. Il siège à la gauche de l'Assemblée parmi les Girondins. Très écouté il demande la déchéance du roi après Varennes. Plus tard il sera contre Robespierre le partisan de la guerre. En Juin 1792, au club des Jacobins, il attaquera violemment et accusera Robespierre de trahison. Celui ci l'accusait lui même de soutenir La Fayette. Un mois plus tard il est hué et traité de traître dans les rues de Paris. Le 1er septembre, Robespierre l'attaque nommément ainsi que l'ensemble des Girondins qui sont accusés d'avoir vendu la France à Brunswick. Le lendemain son domicile est envahi par des commissaires qui ne trouvent rien de compromettant. Élu à la Convention il est rayé des Jacobins et couvert de calomnie par Marat, Desmoulins ou Chabot. Il est accusé entre autre d'avoir organisé les massacres de septembre. Membre du comité diplomatique et du comité de défense de la Convention, Brissot vote pour l'appel au peuple lors du procès du roi puis pour la mort avec sursis. Aprés la trahison de Dumouriez en avril 1793, Robespierre accuse Brissot d'être l'ami intime de ce général et d'être à l'origine de cette guerre désastreuse. La Convention refuse cette mise en accusation. Le 2 juin 1793, il est mis en accusation comme chef d'une conspiration contre la République après avoir demandé la fermeture des Jacobins et la dissolution de la municipalité parisienne. Au tribunal il sera accusé entre autre d'être à l'origine du massacre du Champs-de-Mars, d'être millionnaire et d'être royaliste. Le 30 octobre 1793 il est condamné à mort et exécuté le lendemain avec ses collègues Girondins.





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