Les personnages clés de 1789 à 1799

En cours de ressaisie

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Antoine Quentin Fouquier dit Fouquier-Tinville (1746-1795)

43 ans en 1789

Il est nommé en mars 1793 accusateur public au tribunal révolutionnaire. Durant seize mois, d'avril 1793 à juillet 1794, il va devenir le pourvoyeur de la guillotine . Fonctionnaire modèle, il expédiera sans différences et sans état d'âme Marie Antoinette, les Girondins, les Hébertistes, les Dantonistes et tant d'autres à la "Sainte Guillotine". Légaliste, il exprimera son désaccord avec les lois de Prairial qui suppriment toutes défenses aux accusés. Le 10 thermidor continuant son travail il enverra ses anciens maîtres à la guillotine. Convaincu d'être un fidèle serviteur de la loi n'ayant rien à se reprocher il est stupéfait lorsque la Convention et la rue réclame sa tête ainsi que celle des autres membres du tribunal révolutionnaire. A l'issue d'un véritable procès de trente-neuf jours il est finalement guillotiné le 7 mai 1795.


Biographie:


Il mène une existence obscure et difficile jusqu'au jour où son cousin Camille Desmoulins, alors secrétaire à la justice, le nomme directeur du jury d'accusation du tribunal créé pour juger les royalistes arrêtés (Août 1792). En février 1793, il est substitut de l'accusateur public au tribunal criminel de Paris puis en mars il est nommé accusateur public au tribunal révolutionnaire. Durant seize mois, d'avril 1793 à juillet 1794, il va devenir le pourvoyeur de la guillotine . Fonctionnaire modèle, à huit heure le matin il fixe avec le bourreau le nombre de charrettes de condamnés de la journée et le soir va rendre compte au comité de salut public. Il expédiera sans différences et sans état d'âme Marie Antoinette, les Girondins, les Hébertistes, les Dantonistes et tant d'autres à la "Sainte Guillotine". Légaliste, il exprimera son désaccord avec les lois de Prairial qui suppriment toutes défenses aux accusés. Le 10 thermidor continuant son travail il enverra ses anciens maîtres à la guillotine. Convaincu qu'il est un fidèle serviteur de la loi n'ayant rien à se reprocher il est stupéfait lorsque la Convention et la rue réclame sa tête ainsi que celle des autres membres du tribunal révolutionnaire. A l'issue d'un véritable procès de trente-neuf jours durant lequel il se défendra avec une certaine habileté il est finalement guillotiné avec quinze autres membres du tribunal révolutionnaire le 7 mai 1795.





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