En
cours de ressaisie
32 ans en 1789
Homme politique de médiocre envergure, membre de la Commune et du club des Cordeliers, Hébert est avant tout le rédacteur du Père Duchesne. Hébert est élu substitut du procureur de la Commune, Chaumette, il est un des adversaires les plus violents des Girondins. Reprenant une partie du programme des Enragés, Hébert organise un parti qui fait voter les lois sur les suspects, et sur le maximum. Hébert encourage la politique de déchristianisation et attaque sur sa gauche les "Enragés" et sur sa droite les Dantonistes "Indulgents". En mars 1794, sur un rapport de Saint-Just les Hébertistes sont arrêtés puis guillotiné.
Homme politique d'envergure médiocre, membre de la Commune et du club des Cordeliers, Hébert est avant tout le rédacteur du Père Duchesne. Journaliste ordurier d'une rare vulgarité, Hébert déclare lui même : "qu'il faut jurer avec ceux qui jurent et que ceux qui aiment la franchise et la probité s'effarouchent des "bougres" et des "foutres" dont ces propos sont remplis". Élu substitut du procureur de la Commune, Chaumette, il est un des adversaires les plus violents des Girondins. Reprenant une partie du programme des Enragés, Hébert organise un parti autour de Chaumette, Momoro et lui-même. Le 4 septembre 1793, les Hébertistes poussent le peuple à envahir la Convention pour réclamer du pain. C'est à leur demande que les lois sur les suspects, et sur le maximum sont votée en septembre 1793. Hébert encourage la politique de déchristianisation et attaque sur sa gauche les "Enragés" et sur sa droite les Dantonistes "Indulgents". Début mars 1794, il dénonce le "modérantisme" de Robespierre, c'en est trop pour "l'Incorruptible" qui décide de se débarrasser de lui. Dans la nuit du 13 au 14 mars, la Convention décide l'arrestation d'Hébert et de ses partisans qui sont jugés puis guillotiné une semaine plus tard.
