Aiguillon Armand Désirée de
Vignerot Duplessis-Richelieu, duc d'
(1761-1800)
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Député
de la noblesse d'Agen, il est l'un des plus chauds partisans de la révolution
à ses débuts et l'un des premiers députés
de la noblesse à se réunir au tiers état. |
Babeuf
François Noël dit Gracchus
(1760-1797)
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Clerc
chez un commissaire à terrier puis commissaire lui même.
Le 26 mars 1796 il organise avec d'autres conspirateurs un mouvement destiné
à renverser le Directoire "la conspiration des égaux".
Babeuf et l'un de ces complices seront condamnés à mort
et exécutés Babeuf est reconnu par les mouvements marxistes
comme étant le fondateur du premier parti communiste moderne. |
Bailly Jean-Sylvain
(1736-1793)
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Astronome
Français. Député de Paris, il préside l'Assemblée
Nationale lors de la séance du Jeu de Paume puis est élu
maire de Paris après la prise de la Bastille. Responsable de la
fusillade du Champ-de Mars. Arrêté en septembre 1793, il
est condamné à mort puis exécuté le 12/11/1793. |
Barère
Bertrand
(1755-1841)
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Avocat
au parlement de Toulouse, il est élu par le Tiers Etat de la sénéchaussée
de Bigorre au Etats Généraux. Juge, pendant la Législative
au tribunal de cassation des Hautes Pyrénées il est élu
par ce département à la Convention. Montagnard, il présidera
la Convention lors du procès du Roi. Elu au Comité de Salut
Public le 7 avril 1793 puis réélu le 10 juillet. Il y jouera
un rôle très important. |
Barnave Antoine
(1761-1793)
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Avocat.
Député du Dauphiné aux états généraux.
Il forme avec Lameth et Duport l'état major de l'opposition à
Mirabeau. Président de l'assemblée en octobre 1790. Défenseurs
d'une monarchie constitutionnelle il sera guillotiné sous la Terreur. |
Barras
Paul François Jean Nicolas, vicomte de (1755-1829) |
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Issue
de la vieille noblesse provençale, le jeune Barras est peu impliquer
lors des premiers événements révolutionnaires. Le
Var l'élit en 1792 à la Convention. Il est envoyé
en mission à Toulon lors duquel il se liera avec Bonaparte qu'il
fait nommer capitaine. Maître de la ville il s'enrichit rapidement
et malhonnêtement. Il est rappelé par le Comité de
Salut Public en janvier 1794. Se sentant perdu Barras se jette dans l'opposition
et rallie autour de lui tous ceux qui craignent pour leurs têtes
. Le 9 thermidor il devient le chef des Thermidoriens. Régicide
il ne souhaite cependant pas un retour des monarchistes et fera écraser
l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire an III. Lors du Directoire
il sera à la tête des cinq Directeurs. |
Barthélemy
Balthazard François
(1747-1830)
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Entrée
dans les bureaux des affaires étrangère sous Choiseul. Il
occupe plusieurs postes dans différentes ambassades puis est nommé
ambassadeur en Suisse. Négociateur de la paix de Bâle il
amène la Prusse et l'Espagne à la paix en 1795. Elu directeur
en juin 1797 il sera déporté pour ses opinions royalistes
après le coup d'état du 18 fructidor. |
Beauharnais, Alexandre
François Marie, vicomte de (1760-1794) |
 |
Militaire
ayant servi sous Rochambeau en Amérique, élu aux états
généraux noblesse. L'un des premiers à se rallier
au tiers état avec La Fayette. Il est membre du comité militaire
de l'Assemblée qu'il préside à deux reprises. Exécuté
sous la Convention. Son épouse est Joséphine Tasher de la
Pagerie qui se remaria avec Napoléon Bonaparte. |
Billaud-Varenne
Jacques Nicolas Billaud, dit
(1756-1819)
|
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Avocat
de La Rochelle. Elu député de Paris à la Convention
il vote la mort du roi et jouera un rôle non négligeable
dans la chute des Girondins. Président de la Convention le 5 septembre
1793, il entre aussitôt au Comité de Salut Public. Il soutiendra
la politique de Robespierre puis participera à sa chute le 9 thermidor.
D'abord épargné par les Thermidoriens il sera condamné
à la déportation à Cayenne en décembre 1794.
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Boissy
d'Anglas François Antoine
(1756-1826)
|
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Avocat
au parlement de Paris Boissy d'Anglas est élu aux états
généraux par le Tiers Etat de la sénéchaussée
d'Annonay. Il est élu par l'Ardèche à la Convention.
Très discret il siège dans les rang de la Plaine. Il vote
pour le bannissement du roi et pour un appel au peuple. Après la
chute de Robespierre il se déclare hostile à la Terreur
et entre au nouveau Comité de Salut Public. Membre de la Commission
chargée d'élaborer une nouvelle Constitution il se verra
attribuer la paternité de la Constitution de l'an III. |
Bonaparte
Napoléon
(1769-1821)
|
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Assez
indifférent aux débuts de la révolution c'est un
jeune officier qui n'émigre pas mais prête serment de fidélité
à la nation, à la loi et au roi. Partisan de la Montagne
il se lie avec les représentants en mission et acquiert sa réputation
au siège de Toulon en prenant le commandement de l'artillerie.
Après thermidor, classé comme Robespierriste il sera mis
en congé. L'insurrection royaliste du 13 vendémiaire le
ramène sur le devant de la scène. Nommé général
de division puis général en chef de l'armée de l'intérieur
le 26 octobre, il prend le commandement de l'armée d'Italie le
11 mars. La campagne militaire qui s'ouvre découvre un stratège
génial et un tacticien hors pair qui réussit à imposer
à l'Autriche la paix de Campoformio. Sa popularité embarrasse
le Directoire. Le 18 mai 1798, Bonaparte choisit l'Egypte pour s'éloigner
d'un régime qui risquerait de ternir sa réputation. Si l'expédition
militaire est un échec, l'expédition scientifique et l'aura
que Bonaparte en retire est un succès. Rentré en octobre
1799, Bonaparte découvre une France au bord de l'effondrement qui
se cherche un Vainqueur. Ce sera lui. Le coup d'état du 18 brumaire
le nommera Consul puis Consul à vie en 1800 et Empereur en 1804. |
Bonchamp
Charles Melchior Arthus marquis de
(1760-1793)
|
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Bonchamp
sert en Inde et en Amérique du Nord durant la guerre d'indépendance
puis quitte l'armée et se retire dans ses terres en Anjou. Il prend
part à la révolte vendéenne et s'y distingue par
ses qualités de meneur d'hommes et d'organisateur. Elu en mars
1793 chef des Vendéens insurgés il soulève la région
de Cholet. Vainqueur à Torfou face à Kleber. Il est grièvement
blessé à Cholet le 17 octobre. Il mourra le lendemain après
avoir exigé et obtenu la vie sauve pour des milliers de prisonniers
républicains que les Vendéens voulaient exécuter. |
Brissot
Jacques Pierre, dit de Warville
(1754-1793)
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Homme
au passé trouble, écrivain embastillé pour des pamphlets
contre la reine. Il est élu par Paris à la Législative.
Il siège à la gauche de l'Assemblée parmi les Girondins.
Très écouté il demande la déchéance
du roi après Varennes.
Elu à la Convention, rayé des Jacobins et couvert de calomnie
par Marat et Desmoulins. Brissot vote pour l'appel au peuple lors du procès
du roi puis pour la mort avec sursis.
Le 2 juin 1793, il est mis en accusation comme chef d'une conspiration
contre la République. Le 30 octobre 1793 il est condamné
à mort et exécuté avec les Girondins. |
Broglie Victor François Duc de
(1718-1804)
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Maréchal
de France en 1759. En 1792 il commandera l'armée des émigrés
en Champagne. |
Buzot
François Nicolas Léonard
(1760-1794)
|
 |
Avocat
à Evreux, Buzot est élu par cette ville aux Etats Généraux
où il siège à l'extrême gauche avec Robespierre
et Prieur de la Marne. Girondin il sera à la Convention le porte
parole de Manon Roland dont il est tombé sous le charme. Il s'attaquera
successivement aux différents chefs de la Montagne et à
la Commune de Paris. Décrété d'arrestation le 2 juin
1793 il s'enfuit en Bretagne puis en Gironde. Recherchés et surpris
par une patrouille il se suicidera avec Barbaroux et Pétion. |
Calonne Alexandre de
(1734-1802)
|
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Contrôleur
général des finances en 1783, il s'efforça de rétablir
l'équilibre budgétaire en réformant la gestion des
fonds publics et le mode de répartition des impôts. Il s'en
prit aux privilèges exorbitants du haut clergé et de la
noblesse. L'assemblée des notables ayant refusé d'entériner
son plan il fut disgracié en 1787. |
Cambaceres
Jean-Jacques Régis de
(1753-1824)
|
 |
Président
du tribunal criminel de l'Hérault il est élu à la
Convention par ce département .Siégeant sur les bancs de
la plaine il votera la culpabilité de Louis XVI mais sera partisan
du sursis. Jusqu'au 9 thermidor il se contentera de participer aux comités
de législation. Après la chute de Robespierre il entre au
comité de Salut Public et le préside. Pendant le Directoire
il siège au conseil des Cinq-Cents. Après Brumaire, il deviendra
second Consul. Auprès de Napoléon, il jouera un rôle
essentiel dans la préparation du Concordat et du Code Civil. Président
du Sénat, archichancelier et duc de Parme il servira fidèlement
l'Empereur. Banni comme régicide il reviendra en France en 1818.
Célèbre pour sa gourmandise, ses accoutrements extravagants
et ses réceptions il aura su naviguer dans ses années troubles
se rapprochant successivement des différents partis dominant la
vie politique. |
Cambon
Pierre Joseph
(1756-1820)
|
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Négociant
de Montpellier où il monte un club affilié aux Jacobins
il est élu à la législative par l'Hérault.
Il se fait une réputation quelque peu usurpé de spécialiste
des questions financières éblouissant son auditoire par
sa manière de faire parler les chiffres. Il prend la tête
des émeutes du 12 germinal an III et se fait élire par la
foule maire de Paris. Décrété d'arrestation il doit
se cacher jusquà l'amnistie de 1795. |
Camus Armand, Gaston
(1740-1804)
|
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Avocat
du clergé, Janséniste et Gallican. Elu du tiers état
de Paris. Il est l'un des plus ardents défenseurs de la constitution
civile du clergé et est également à l'origine de
la suppression des titres de noblesse. |
Carnot
Lazare Nicolas Marguerite
(1753-1823)
|
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Carnot
est capitaine du génie en 1789. Elu à la Législative
puis à la Convention, il est envoyé en mission aux armées
de la République qu'il réorganise avec énergie et
autorité. Il entre au Comité de Salut Public en juillet
1793 comme responsable des armées. Surnommé l"organisateur
de la victoire". Il échappe à la proscription des Thermidoriens
et est élu au conseil des Anciens en 1795. Il entre ensuite au
Directoire comme spécialiste des questions militaires. |
Cathelineau
Jacques
(1759-1793)
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Voituriers
et commerçants, c'est un homme très pieux qui se lance dans
la révolte en mars 1793 avec une poignée de parents et d'amis.
Très vite sa bande s'étoffe et atteint quelques milliers
d'hommes avec lesquels il prend Cholet, Chalonnes, Thouars puis Saumur.
Après Saumur, les chefs nobles de l'insurrection le désigne
général en chef de l'armée catholique et royale pour
flatter les masses paysannes constituant l'essentiel des forces vendéennes.
Désirant prendre Nantes pour bénéficier d'un port
Cathelineau sera mortellement blessé dans l'action portant un rude
coup au moral des Vendéens. |
Charette
François Athanase de Charette de la Contrie dit
(1763-1796)
|
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Officier
de marine, Charette participe à la défense des Tuileries
le 10 août 1792. Entraîné dans la révolte pas
des paysans il devient rapidement maître de tous le pays de Retz.
Laissant son armée de paysans il tente de rallier l'armée
vendéenne autour de sa personne. Au début de l'année
1794 il réunira ses troupes à celles de Stofflet et de Marigny
et sera le chef des restes de l'armée vendéenne. Il traitera
avec la République et signera l'accord de paix de La Jaunaie le
17 février 1795. Le 23 juillet 1795, il reprend les armes. Nommé
par Louis XVIII commandant en chef de l'armée royale, il sera finalement
capturé puis fusillé à Nantes le 29 mars 1796. |
Clermont-Tonnerre Stanislas, comte de
(1757-1792)
|
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Colonel
au régiment de Royal-Navarre. Elu par la noblesse de Paris aux
Etats Généraux, c'est lui qui est à la tête
des 47 députés de la noblesse qui vont rejoindre le tiers
état le 25 juin 1789.
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Collot
d'Herbois Jean-Marie dit
(1749-1796)
|
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Acteur
puis directeur du théâtre de Lyon il devient secrétaire
du club des Jacobins. Membre de la commune de Paris il est l'un des acteurs
de la journée du 10 août 1792 et approuve les massacres de
septembre. Elu à la Convention, Il entre au Comité de Salut
Public en septembre 1793. Il réprimera violemment, avec Fouché,
l'insurrection de Lyon (massacre de la plaine des Brotteaux). Il apportera
son soutient aux conjuré pour renverser Robespierre le 9 thermidor.
Il échappe à la guillotine mais est déporté
à Cayenne. |
Condorcet
Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de
(1743-1794)
|
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Mathématicien
et membre de l'Académie des sciences cet aristocrate aux idées
libérales est un précurseur de la révolution. Elu
à la Convention il siège avec les Girondins. Arrêté
et emprisonné il s'empoisonna dans sa cellule. |
Corday
Marie Anne Charlotte de
(1768-1793)
|
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Issue
d'une famille pieuse et royaliste Charlotte Corday, républicaine
et amie des Girondin de Caen poignarde Marat, le 13 juillet 1793, pour
sauver le monde et rétablir la paix. Son procès rapidement
mené, Charlotte Corday est exécutée le 17 juillet
faisant preuve d'un grand courage et d'un calme. |
Couthon
Georges Auguste
(1755-1794)
|
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Avocat
paralysé des membres inférieures. Il est élu à
la Législative par le Puy-de-Dôme puis réélu
à la Convention. Montagnard, il vote la mort du roi puis entre
au Comité de Salut Public en mai 1793. En 1793, il réprime
l'insurrection de Lyon. Il est aux coté de Robespierre en Prairial
lors du vote de la loi instituant la "Grande Terreur". Il sera
guillotiné le 10 thermidor. |
Danton
Georges Jacques
(1759-1794)
|
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Clerc
à Paris en 1780 puis avocat en 1787. Orateur très écouté
des Cordeliers. L'un des organisateurs de la pétition du Champ-de-Mars.
Son rôle est essentiel dans l'émeute du 10 août 1792
qui renverse la monarchie. Elu à la Convention puis nommé
au comité de Salut Public pour s'occuper des affaires étrangères
il s'oppose à Robespierre. Il préside la Convention en été
1793 et fait voter la levée en masse. Robespierre fait arrêté
Danton 30 mars 1794 A l'issue d'un procès illégal Danton
est guillotiné le 5 avril 1794. |
David Jacques Louis
(1748-1825)
|
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Premier
grand prix de Rome en 1775 puis membre de l'académie Royale de
peinture en 1783 David est lepeintre à la mode à la veille
de la révolution. En 1789 il prend parti pour la Révolution.
Organisateur des grandes cérémonies révolutionnaires,
il est élu à la Convention. De sens politique médiocre
David suivra son maître à penser qu'est Robespierre n'hésitant
pas à dénoncer les ennemis de la Révolution et même
des artistes concurrents gênants. |
Desmoulins Camille
(1760-1794)
|
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Publiciste
et journaliste. Le 12 juillet il appelle aux armes dans les jardins du
Palais Royal. Auteur du journal Les révolutions de France et
de Brabant il est membre du club des Cordeliers. Classé parmi
les Indulgents par Robespierre il sera exécuté en même
temps que Danton le 5 avril 1794. |
Dubois-Crancé
Edmond Louis Alexis
(1746-1814)
|
 |
Ancien
mousquetaire de la garde du Roi, il est élu aux Etats Généraux
par le Tiers Etat de Vitry-le-François. Elu par les Ardennes à
la Convention, il est membre du comité militaire où il joue
un rôle important dans la réorganisation des armées.
Député de la Mayenne aux Cinq-Cents, inspecteur général
à l'armée du Rhin, il remplace Bernadotte au ministère
de la guerre en 1799. Au lendemain du coup d'état du 18 Brumaire
Berthier le remplace à son ministère et il se retire en
retraite. |
Dugommier
Jacques François Coquille dit
(1738-1794) |
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Originaire
de Guadeloupe, il entre dans l'armée à quinze ans et s'y
distingue lors de la guerre d'Indépendance américaine. Il
adhère avec enthousiasme aux idées révolutionnaires
et est délégué de Basse-Terre à l'assemblée
coloniale. En 1793 il est élu à la Convention par la Martinique.
Promu général de division à l'armée du Var
en novembre 1793 il est chargé de réduire Toulon alors aux
mains des Anglais. Après la chute de Toulon, il commande les armées
des Pyrénées-Orientale et reconquiert peu à peu les
places du Roussillon aux mains des Espagnols. Il sera tué lors
de la bataille décisive de la Montagne-Noire le 20 novembre 1794. |
Dumouriez
Charles François Du Périer dit
(1739-1826)
|
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Volontaire
à 18 ans Dumouriez. Ministre des affaires étrangères en mars 1792, il
prend le commandement de l'armée du nord et remporte avec Kellermann la
victoire de Valmy. Vainqueur à Jemmapes Dumouriez occupe la Belgique et
est acclamé à Paris par les Girondins le 29 décembre 1792. Après sa défaire
à Neerwinden le 18 mars 1793 il se rend le 5 avril aux Autrichiens. |
Duport ou Du Port Adrien
(1759-1798)
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Brillant avocat
et franc-maçon influent, il est élu par la noblesse de
Paris. Duport forme avec Barnave et Alexandre de Lameth un triumvirat.
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Elbée
Maurice Joseph Louis Gigost d'
(1752-1794)
|
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Officier
de cavalerie en retraite, sa noblesse sera contesté en 1789 lors
de la convocation aux assemblées d'électeurs et c'est donc
avec le tiers-état qu'il siégera. D'abord favorable aux
idées révolutionnaires, la constitution civile du clergé
le choquera et l'entraînera dans l'insurrection vendéenne.
C'est lui qui dirige les opérations militaires derrière
Cathelineau auquel il succède à la mort de ce dernier en
juillet 1793. Frappé de quatorze blessures à la bataille
de Cholet il sera pris par les républicains puis fusillé
dans son fauteuil le 3 janvier 1794 à Noirmoutiers. |
Fabre
d'Eglantine Philippe François Nazaire Fabre dit
(1750-1794)
|
 |
Poète
et écrivain sans grande envergure, instable et vaniteux il voit
dans les événements de 1789 l'occasion de se faire un nom.
Il se lie avec Danton et Marat, et adhère aux Cordeliers. Après
le 10 août 1792, Danton l'engage avec Camille Desmoulins comme secrétaire
au ministère de la justice. Sans scrupule, il puisera dans les
fonds secrets et se compromettra dans plusieurs affaires véreuses.
Elu par Paris à la Convention, il siégera successivement
au comité de la guerre puis au comité de sûreté
générale. Sa ligne politique est incohérente, son
seul leitmotiv étant son enrichissement personnel. Affairiste,
prévaricateur et spéculateur c'est par lui que Robespierre
pourra frapper son protecteur Danton. Exclu des Jacobins, convaincu de
faux en écriture Fabre d'Eglantine est arrêté et guillotiné
avec les autres Dantonistes. On doit à Fabre d'Eglantine le calendrier
révolutionnaire. |
Fouquier-Tinville
Antoine Quentin Fouquier dit
(1746-1795)
|
 |
Il
est nommé en mars 1793 accusateur public au tribunal révolutionnaire.
Durant seize mois, d'avril 1793 à juillet 1794, il va devenir le
pourvoyeur de la guillotine . Fonctionnaire modèle, il expédiera
sans différences et sans état d'âme Marie Antoinette,
les Girondins, les Hébertistes, les Dantonistes et tant d'autres
à la "Sainte Guillotine". Légaliste, il exprimera
son désaccord avec les lois de Prairial qui suppriment toutes défenses
aux accusés. Le 10 thermidor continuant son travail il enverra
ses anciens maîtres à la guillotine. Convaincu d'être
un fidèle serviteur de la loi n'ayant rien à se reprocher
il est stupéfait lorsque la Convention et la rue réclame
sa tête ainsi que celle des autres membres du tribunal révolutionnaire.
A l'issue d'un véritable procès de trente-neuf jours il
est finalement guillotiné le 7 mai 1795. |
François
de Neufchâteau
Nicolas Louis
(1750-1828)
|
 |
Enfant
prodige, Nicolas Louis François publie son premier recueil de poésies
à 15 ans. Procureur général à Saint Domingue
de 1783 à 1786 il rédige le cahier de doléance du
bailliage de Toul. Il sera élu par les Vosges à la législative
puis à la Convention où il refusera de sièger pour
des raisons de santé. Il entre au Directoire après le coup
d'état du 18 fructidor où il jouera un rôle assez
effacé. Il prend le ministère de l'intérieur où
il accomplit entre juin 1798 et juin 1799 une oeuvre considérable.
|
Fréron
Stanislas Louis Marie
(1754-1802)
|
 |
Pamphlétaire
royaliste, Fréron bascule ensuite dans le camp de la révolution.
Elu par Paris à la Convention, il est envoyé avec Barras
en Provence, où il sera l'un des plus féroces missionnaires
de la Terreur à Toulon et à Marseille. Sentant le vent tourné,
il se joint à Tallien et aux autres adversaires de Robespierre
et devient de ce fait le héros de la jeunesse dorée. |
Grégoire Henri
(1750-1831)
|
 |
Prêtre
français. Evêque constitutionnel de Blois (1790) député
à la convention (1792), il fit voter l'abolition de l'esclavage
et fut le véritable chef de l'église constitutionnelle.
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Guillotin Joseph, Ignace
(1738-1814)
|
 |
Médecin
du Comte de Provence. Elu de Paris il propose un projet de réforme
du droit pénal dans lequel le premier article stipule un mode
d'exécution unique quel que soit le rang et l'état du
coupable: La guillotine.
|
Hanriot
François
(1759-1794)
|
 |
Fils
du peuple de Paris, il participe aux émeutes de juillet 1789 à
Paris puis est élu secrétaire-greffier de sa section. Il
jouera un rôle important lors de l'insurrection du 10 août
1792 et des massacres de septembre. Fidèle exécutant de
Robespierre il est nommé en mai 1793 commandant de la garde nationale
de Paris et contribue de façon musclée à la chute
des Girondins. Proche des Hébertistes, il sera cependant épargné
par Robespierre lors de l'élimination de cette faction. Le 9 thermidor,
son action pour sauvé Robespierre est inefficace et il sera exécuté
avec son ancien maître. |
Hébert
Jacques René
(1757-1794)
|
 |
Homme
politique de médiocre envergure, membre de la Commune et du club
des Cordeliers, Hébert est avant tout le rédacteur du Père
Duchesne. Journaliste ordurier d'une rare vulgarité, Hébert
est élu substitut du procureur de la Commune, Chaumette, il est
un des adversaires les plus violents des Girondins. Reprenant une partie
du programme des Enragés, Hébert organise un parti qui fait
voter les lois sur les suspects, et sur le maximum. Hébert encourage
la politique de déchristianisation et attaque sur sa gauche les
"Enragés" et sur sa droite les Dantonistes "Indulgents".
En mars 1794, sur un rapport de Saint-Just les Hébertistes sont
arrêtés puis guillotiné. |
Hérault de Seychelles Marie Jean
(1759-1794)
|
 |
Nommé
avocat à Paris à 18 ans. Ce jeune aristocrate est un adepte des idées
nouvelles. Elu successivement à la législative puis à la convention par
la Seine et Oise, il est Feuillant puis Girondin puis Montagnard. En 1793
il intègre le Comité de salut public où il est chargé de la rédaction
d'un projet de constitution. Il sera guillotiné avec les Dantoniste après
un simulacre de procès. |
Hoche
Louis Lazare
(1768-1797)
|
 |
Palefrenier
aux écuries du roi puis simple soldat il devient sergent dans la garde
nationale de Paris en septembre 1789. Général de division en 1793 à la
tête de l'armée de Moselle puis des armées réunies du Rhin et de la Moselle.
Il bat les Autrichiens à Woerth puis débloque finalement Landau et toute
l'Alsace. Sous la Convention Thermidorienne il reçoit pour mission de
pacifier l'Ouest et signe avec Charrette les accords de La Jaunaie le
15 février 1795. |
Houchard
Jean Nicolas
(1738-1793)
|
 |
Entrée
à l'armée en 1755, il n'est que capitaine en 1789. Général de division
en 1793 il commande l'armée du Rhin. A la tête de l'armée du Nord il remporte
la victoire de Hondshoote mais décide ensuite une retraite qui se transforme
en déroute. Destitué puis arrêté, il sera traduit devant un tribunal révolutionnaire
et guillotiné le 15 novembre 1793. |
Jeanbon Saint André André Jeanbon dit
(1749-1813)
|
 |
Elut par le Lot à la Convention il laisse rapidement les Girondins
pour se rallier à la Montagne. Il entre au comité de salut
public le 10 juillet 1793 où il devient le spécialiste des
affaires maritimes. La plupart du temp en mission entre Brest et Toulon
il se tient à l'écart des luttes entre factions et s'efforce
de remettre de l'ordre dans une marine en décomposition. Bonaparte
en fera un préfet puis un baron d'Empire qui se distinguera par
son franc-parler, son honnêteté et son efficacité.
|
Jourdan
Jean Baptiste
(1762-1833)
|
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Soldat en 1778,
Jourdan participe à la guerre d'indépendance américaine.
Capitaine dans la garde nationale puis lieutenant-colonel du 2ème
bataillon de volontaires de la Haute-Vienne il est envoyé à
l'armée du Nord et se bat à Jemmappes et à Neerwinden.
Général de division en juin 1793 il est blessé
à Hondschoote. Nommé commandant en chef de l'armée
des Ardennes puis de l'armée du Nord il remporte la victoire
de Wattignies puis celle de Fleurus en 1794. Elu par la Haute-Vienne
au conseil des Cinq-Cents il fait voter la loi sur la conscription.
Il s'oppose en vain au coup d'état du 18 brumaire puis se rallie
finalement au nouveau régime qui le nomme maréchal.
.
|
Kellermann, François Etienne Christophe
(1735-1820)
|
 |
Engagé
à 17 ans comme cadet chez les hussards Alsaciens Kellermann est
général en 1792. Sous les ordres de Dumouriez Kellermann
est le vainqueur de Valmy. |
Kléber
Jean-Baptiste
(1753-1800)
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Architecte
en 1755, il suit l'école militaire de Munich et sert dans l'armée autrichienne
jusqu'en 1785. Grenadier dans la garde nationale de Belfort il sera lieutenant-colonel
en second au 4ème bataillon de volontaires du Haut-Rhin en 1792. Général
de brigade il est envoyé en Vendée en septembre 1793. Il écrasera les
Vendéens à Cholet où il sera nommé général de division sur le champ de
bataille par les représentants en mission. Nommé à l'armée du Nord il
sera l'un des vainqueur de Fleurus. En janvier 1798 il est à l'armée d'Angleterre
et suivra Bonaparte en Egypte. Commandant en chef de l'armée d'Orient
lors du départ de Bonaparte il sera poignardé par un Syrien au Caire le
14 juin 1800. |
La Fayette, Gilbert Motier, Marquis de
(1757-1834)
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Général,
dés 1777 il prit part à la guerre d'indépendance
d'Amérique aux côtés des Insurgents et devient très
populaire. Député de la noblesse aux Etats généraux
en 1789, commandant la Garde nationale le 15/07/1789. Il fait tirer sur
les manifestants du Champ-de-Mars lors du retour du roi de Varennes. En
avril 1792 il prend la tête de l'armée du Nord. Mis en accusation
il passe chez les Autrichiens où il restera prisonnier jusqu'en
1800. |
Lally-Tollendal Trophine, Gérard marquis de
(1751-1830)
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Elu
par la noblesse de Paris aux Etats Généraux, il se prononce
pour une monarchie disposant du droit de veto et contrôlée
par deux chambres. |
Lameth Alexandre Théodore
Victor de (1760-1829) |
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Un des trois frères
Lameth.
Elu par la noblesse
de Péronne aux Etats Généraux. il se rallie au
tiers état et se signale par son ardeur durant la nuit du 4 août.
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La
Revellière-Lépeaux Louis Marie de
(1753-1824)
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Il siègera
aux états généraux nommé par le tiers états d'Angers. Républicains, il
sera également élu à la Convention par le département du Maine-et-Loire.
Proche des Girondins vivant caché sous la Terreur il revint à Paris après
la chute de Robespierre. Il sera le premier élu des Directeurs et pratiqua
une politique d'élimination des extrêmes: coup d'état du 18 fructidor
contre les royalistes et loi du 22 floréal pour annuler l'élection des
Jacobins. Il favorisa également l'émergence du nouveau culte de la Théophilanthropie
pour tenter de détruire l'Eglise catholique. |
La
Rochejaquelein Henri du Vergier, comte de
(1772-1794)
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Fils
d'un émigré, il s'engage dans la garde constitutionnelle
du roi puis regagne ses terres après le 10 août 1792. Particulièrement
courageux voir téméraire il se distingue à la bataille
de Fontenay et à Châtillon contre les généraux
républicains Westermann et Rossignol. Après Cholet, il est
nommé généralissime de l'armée catholique
et royale. Il sera finalement battu au Mans puis à Savenay en décembre
1793. A la tête de quelques irréductibles il sera tué
lors d'une escarmouche le 29 janvier 1794. |
La Tour Maubourg, Marie Charles César de Fay,
comte de
(1756-1831)
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Elu
aux Etats Généraux par la noblesse du Velay, c'est l'un
des premiers à se rallier au tiers état avec La Fayette.
Il rejoint l'armée à la dissolution de la Constituante et
s'enfuit avec La Fayette après le 10 août 1792. Il ne revient
en France qu'après le 18 brumaire. |
Lebas
Philippe François Joseph
(1764-1794)
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Homme
froid, calme, d'opinion modéré admirateur de Robespierre
il est élu à la Convention comme représentant du
Pas-de-Calais. Il siégera très peu à l'assemblée
passant la majeure partie de son temps en mission avec Saint-Just dans
le Bas-Rhin et à l'armée du Nord. Il suivra son maître
Robespierre jusqu'au bout et se brûlera la cervelle le 9 thermidor. |
Le Chapelier
Isaac rené Guy
(1754-1794)
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Elu
aux Etats Généraux par le Tiers de Rennes et fondateur du
club Breton, il préside la séance du 4 août (abolition
des privilèges). Son nom est passé à la postérité
à cause de la loi Le Chapelier qui interdit toute association ou
coalition entre citoyens de même profession. |
Letourneur
Louis François Honoré
(1751-1817)
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Capitaine
du génie il est élu par la Manche à la Législative. Réélu à la Convention
il fait parti du comité de la guerre où il se lie d'amitié avec Carnot.
Eliminé du Directoire le 20 mai 1797. |
Lindet
Jean Baptiste Robert
(1746-1825)
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Avocat
à Bernay, il est élu par l'Eure à la Législative
puis à la Convention. D'abord associé aux Girondins il les
quitte dès son entrée à la Convention. Lors du procès
de Louis XVI il est le rapporteur de la commission chargée de présenter
les crimes du roi. Il entre le 7 avril 1793 au Comité de Salut
Public où il s'occupe des finances. Il refusera de signer l'arrêté
de mise en accusation de Danton. |
Loménie de Brienne Etienne-Charles
(1727-1794)
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Archevêque
de Toulouse, nommé ministre des finances en 1787, il entra en conflit
avec le parlement de Paris et avec les notables dont il menaçait
les privilèges; il dut se retirer en 1788. |
Louis XVI
(1754-1793)
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Fils
du dauphin Louis qui n'a jamais régné, petit fils de Louis
XV. Conseillé par Maurepas il choisit comme ministre des hommes
de talent (Turgot, St Germain, Malesherbe). Sa politique extérieure
notamment en Amérique restaure le prestige de la France mais accélère
la faillite financière. |
Loustallot Elisée
(1762-1790)
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Avocat à
Paris, Loustallot est le principal rédacteur des "Révolutions
de Paris". C'est
un ardent
défenseurs de la liberté de la presse aussi bien de "l'ami
du roi" que de "l'Ami du peuple".
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Maillard Stanislas Marie
(1763-1794)
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Maillard se distingue
à la prise de la Bastille puis durant les journées du
5 et 6 octobre à Versailles où il dirige le cortège
des femmes.
Il est le
"chef des massacreurs" lors des journées de septembre.
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Marat Jean Paul
(1743-1793)
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Docteur
en médecine, journaliste pendant la révolution il publie
l'Ami du Peuple. Il est élu à la Convention et est
en partie responsable des massacres de septembre. Il sera assassiné
par Charlotte Corday. |
Marceau
François Severin
(1769-1796)
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Soldat
en 1785, Marceau entre dans la garde nationale le 14 juillet 1789. Il
est lieutenant-colonel au 1er bataillon de volontaires de l'Eure-et-Loir
en mars 1792. Lors du siège de Verdun il portera la capitulation de la
ville au roi de Prusse. En 1793, il sera envoyé en Vendée où il participera
à tous les combats importants et deviendra général de division. A l'armée
des Ardennes puis à celle de Sambre-et-Meuse en 1794 il prend Coblence
et bloque Mayence. En 1795 il bat les Autrichiens à Neuwied. En 1796,
couvrant la retraite, il arrête l'ennemi à Altenkirchen mais y sera mortellement
blessé. |
Maury Jean Siffrein
(1746-1817)
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Ecrivain
et prédicateur l'abbé Maury est député du
clergé de Péronne . Il siège à l'extrême
droite de l'assemblée. Son ironie et ses paroles en font un adversaire
redoutable. A la dissolution de la Constituante il émigre. |
Merlin de Thionville Antoine Christophe dit de Thionville
(1762-1833)
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Avocat
à Metz, élut à député de la Moselle à la législative. Membre des Jacobins
il siège à l'extrême gauche de l'assemblée avec Basire et Chabot partisan
des mesures extrême (déportation des prêtres insermentés, séquestre des
biens des émigrés). Lors du 9 thermidor il se retrouve parmi les adversaires
de Robespierre puis avec les réactionnaires de la jeunesse dorée. |
Merlin
de Douai Philippe Antoine
(1754-1838)
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Avocat
à Douai, il est élut aux états généraux par le tiers
état du bailliage de Douai. Elu par le département du nord
à la Convention il vote la mort du roi. Il accomplira une oeuvre
considérable au comité de législation. L'un des principaux
artisans du coup d'état du 18 fructidor il remplacera Barthélemy
au Directoire qu'il devra quitter le 18 juin 1799 avec La Revellière-Lépeaux.
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Mirabeau Honoré, Riquéti, Comte de
(1749-1791)
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Il
fut élu, quoique noble, représentant du Tiers Etat d'Aix.
Avocat et orateur prestigieux, il plaida en vain pour une monarchie constitutionnelle.
Ne pouvant être ministre sous la constituante, il se rallie alors
secrètement à Louis XVI. |
Moreau
Jean Victor
(1763-1813)
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Volontaire
dans la Garde Nationale, il sera lieutenant-colonel d'un bataillon de
volontaires en 1791. Sous les ordres de Pichegru il prendra part à la
conquête de la Hollande an 1795 et deviendra général en chef de l'armée
du Nord et de celle du Rhin-et-Moselle en 1796. Lors du coup d'état du
18 brumaire il prêtera main forte à Bonaparte qui lui confie l'armée du
Rhin. Il remportera la célèbre victoire de Hohenlinden en 1800. Il s'exile
aux Etats-Unis en 1804 puis revient en 1813 pour servir de conseiller
à Alexandre 1er et aux coalisés. Il sera mortellement blessé par un boulet
français à la bataille de Dresde et mourra 5 jours plus tard le 2 septembre
1813. |
Mounier Jean, Joseph
(1758-1806)
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Il provoqua
la réunion à Vizille des états du Dauphiné
en 1788. Député du Tiers Etat aux états généraux
il proposa le serment du Jeu de Paume. Il appartient au groupe des monarchiens,
partisans d'une monarchie à l'Anglaise. Découragé
par l'évolution des événements, il démissionna
dès novembre 1789. |
Necker Jacques
(1732-1804)
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Directeur
général des finances en 1777 il doit démissionner
en 1781 se créant une immense popularité auprès du
Tiers Etat. Rappelé en 1788. Son renvoi le 11 Juillet 1789 déclencha
les troubles du 14 Juillet. Rappelé le 16 Juillet il ne put maîtriser
les événements et quitta le pouvoir en septembre 1790. |
Noailles Louis Marie vicomte de
(1756-1804)
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Elu par les états généraux à Nemours et emporté
par la vague d'euphorie révolutionnaire il se distingue par son
enthousiasme la nuit du 4 août. |
Pétion
de Villeneuve
Jérome
(1756-1794)
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Constituant,
il siège à l'extrême gauche avec Buzot, Dubois-Crancé
ou Robespierre. Il devient le compagnon de Robespierre. A la séparation
de la Constituante, le peuple ovationne au club des Jacobins Pétion
et Robespierre "L'inflexible et l'incorruptible". Elu à
la Convention par l'Eure-et-loir il en est le premier président
et préside simultanément le club des Jacobins. A l'apogée
de sa popularité, il perd très vite pied sous les coups
de Robespierre. Proscrit après le 2 juin 1793, Pétion s'enfuit
avec Guadet puis se suicide pour ne pas être pris. |
Philippe Egalité Louis, Phillipe, Joseph Duc d'Orléans
(1747-1793)
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Prince
de sang. Ambitieux, décidé à monter sur le trône.
En 1789 il
rejoint le Tiers Etat et réunit les opposants au Palais Royal.
En 1792 élut à la Convention il prend le nom de Philippe
Egalité et vote la mort de Louis XVI. le 6/11/93 il est arrêté,
jugé et guillotiné.
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Pichegru
Jean Charles
(1761-1804)
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Sergent-major
en 1789 et président du club des Jacobins de Besançon, il est général
de division en 1793, il commande dans le Haut-Rhin et devient rapidement
commandant en chef de l'armée du Rhin. Début 1794 il passe à l'armée du
Nord à la tête de laquelle il conquiert la Hollande. Lors de l'insurrection
du 1er avril 1795 contre la Convention, il réprimera les troubles avec
énergie. Par la suite son comportement le fera soupçonner de trahison.
Il sera arrêté puis déporté en Guyane d'où
il s'évadera. |
Prieur Duvernois Claude Antoine dit Prieur de la Côte
d'Or
(1763-1832)
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Capitaine
du génie en 1791, Prieur est élu à la législative
puis à la Convention par le département de la Côte
d'Or. Il vote pour la mort du roi et entre au comité de salut public
le 14 août 1793 où il devient l'auxiliaire de Carnot dans
l'organisation de la défense nationale. Il siègera au conseil
des Cinq-Cents jusqu'en 1798 puis se retirera de la vie politique et de
ce fait ne sera pas contraint à l'exil lors de la restauration. |
Prieur Pierre Louis dit Prieur de la Marne
(1756-1827)
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Avocat
à Chalon-sur-Marne, Prieur est élu par le tier état
du baillage aux états généraux où il siège
à l'extrème gauche. Elu à la Convention par le département
de la Marne il vote pour la mort du roi et passe la majeure partie de
son temp en mission tout en étant membre du comité de salut
public. Prieur reste au comité jusqu'en 1795 fidèle à
ses idées montagnardes. |
Reubell
Jean François Rewbell dit
(1747-1807)
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Avocat
au conseil souverain d'Alsace il est député du tiers état où il siège
à gauche. Il présidera la Constituante. Elut à la Convention en 1792 il
est chargé de la défense de Mayence mais doit capituler et suit les Mayençais
en Vendée. Membre du Comité de salut public après Thermidor il est élu
Directeur. |
Robespierre Maximilien Marie Isidore
(1758-1794)
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Avocat
à Arras il est élu aux Tiers Etat de l'Artois. Mauvais orateur
il s'impose par sa force de persuasion à la Constituante et au
club des Jacobins. Hostile à la guerre en 1792. Elu à la
Convention, il est d'emblée pris pour cible par les Girondins.
Il fait bloc aidé de Marat et de Danton et sera leur principal
accusateur en mai 1793. Entré au comité de Salut Public
il doit partager sa popularité avec Danton et Hébert qu'il
éliminera successivement. Resté seul maître son gouvernement
devient rapidement une dictature sanglante. Il est arrêté
et exécuté en juillet 1794. |
Rochambeau
Jean Baptiste de Vimeur, Comte de
(1725-1807)
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Maréchal
de France. Commandant des troupes royales pendant la guerre d'Amérique. |
Roland de la Platière
Jean Marie
(1734-1793)
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Inspecteur
général dans l'administration des manufactures venu à Paris au début de
la révolution il se lie avec les Girondins Pétion et Brissot. Ministre
de l'intérieur en mars 1792 il est écarté par Louis XVI en juin. Elu à
la Convention par la Somme, il est violemment attaqué par la Montagne
et il démissionne en janvier 1793. |
Roland Manon
(1754-1793)
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Epouse de Roland de la Platière, elle est l'égérie du groupe Girondin
de mars 1791 à juin 1793. |
Rouget de Lisle
Claude Joseph
(1760-1836)
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Sous
lieutenant en 1789 puis du capitaine du génie en 1791,il composa en 1792
un hymne patriotique qui deviendra " La Marseillaise ". |
Roux
Jacques
(1752-1794)
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Il fut l'un des premiers prêtres à prêter serment à
la constitution civile du clergé. Avec la crise économique,
son influence grandi dans les milieux populaires. Son mouvement des Enragés
réclamait la taxation et la réglementation en terme de prix.
Arrêté en août 1793 pour être jugé par
le tribunal révolutionnaire Roux préféra se donner
la mort en se poignardant. |
Saint
Just Louis
(1767-1794)
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Admirateur de Robespierre,
il est élu à la Convention en 1792. Théoricien
et "archange" de la Terreur Il joue un rôle prépondérant
dans la condamnation à mort de Louis XVI puis dans la lute contre
les Girondins, les Dantonistes et les Indulgents. Il entre au Comité
de Salut Public en avril 1793 et en est le porte parole auprès
de la Convention. Envoyé en mission aux armées il y rétablit
la discipline et permet de gagner les batailles de Courtrai et de Fleurus.
Il restera silencieux lors des journées du 8 au 10 Thermidor
et se laissera arrêter sans résistance.
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Sieyes Joseph
(1748-1836)
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Ecclésiastique,
il est élu en 1789 député du Tiers Etat où
il joue un rôle important lors des journées du Jeu de Paume
et au début de la constituante. Il travaille surtout à la
rédaction des constitutions successives. Membre du Directoire en
1795 puis en 1799, il prend part au coup d'état de Bonaparte du
18 brumaire. |
Tallien
Jean Lambert
(1767-1820)
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Clerc
de notaire il édite en 1791 le journal "l'ami des citoyens".
Lors de la journée du 10 août 1792, il participe à
la Commune insurrectionnelle et a une part de responsabilité lors
des massacres de Septembre qui s'ensuivent. Elu à la Convention
par le département de la Seine-et-Oise, Tallien ralliera les bancs
de la Montagne quand les Girondins attaqueront la Commune. En août
1793 il est envoyé en mission à Bordeaux où il commet
de nombreux excès. Le 13 thermidor il entrait au Comité
de Salut Public. Sous le Directoire il siégea au conseil des Cinq-Cents
jusqu'au 22 floréal an VI. |
Thouret Jacques, Guillaume
(1746-1794)
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Avocat
du parlement de Normandie en 1773, il est élu député
du tiers de Rouen. Trois fois président de l'Assemblée il
approuve la nationalisation des biens du clergé et fait voter la
suppression des ordres religieux. C'est lui qui a également fait
adopter la division de la France en départements. |
Thuriot Jacques Alexis
(1753-1829)
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Avocat
au barreau de Paris, Thuriot entre en scène le 14 juillet 1789
comme négotiateur entre les émeutiers et le comte De Launay
gouverneur de la Bastille. Désigné par la Marne pour sièger
à la Convention il y votera la mort du roi. Il entre au comité
de salut public le 10 juillet 1793 puis le quitte le 20 septembre après
s'être opposé à Robespierre. Après Thermidor
il entre de nouveau au comité de salut public puis est décrèté
d'accusation après les émeutes de Germinal. |
Treilhard Jean Baptiste
(1742-1810)
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Avocat
du parlement de Paris en 1761 il est élu député du
tiers de Paris et prend une part active aux débats sur la nationalisation
des biens du clergé et sur la constitution civile du clergé.
Ces cendres furent déposées au Panthéon. |
Vadier
Marc Guillaume Alexis, (1736-1828) |
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Elu
par le Tiers-Etat du comté de Foix il intervient très peu
lors de la Constituante. Elu à la Convention il vota la mort du
roi. En septembre 1793 il entrait au Comité de Sûreté
Générale. Il fut l'un des artisan de la chute de Danton
et l'un des principaux responsable de la Terreur. Son rôle fut important
dans la chute de l'Incorruptible mais il dut cependant quitter ses fonctions
en septembre 1794. |
Vergniaud
Pierre, (1753-1793) |
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Avocat
à Bordeaux. Envoyé à la Législative en même
temps que d'autres députés de la Gironde il siège
à gauche ou il se fait très vite remarquer pour ses talents
d'orateur. Elu à la Convention par Bordeaux il siège avec
les autres Girondins à droite de celle-ci. Lors du procès
du roi il votera pour la mort et contre le sursis. Il s'oppose à
la Montagne et dénonce la pression de Paris sur la Convention. |
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