La campagne de 1792

La déclaration de guerre votée par l'assemblée le 20 avril 1792 trouvait une France pas encore prête à soutenir la guerre, d'où les surprises et les désastres de mai et juin 1792, les provinces envahies, les villes bombardées et l'invasion du territoire.

L'invasion des coalisés au Nord

Les forces en présence

L'armée française, en pleine transformation depuis l'émigration de nombreux cadres, se composait de 180.000 hommes dont 50.000 dans le midi. Depuis 1791 elle avait été renforcée par des bataillons de volontaires ("les bleus") arrivés dans le plus grand désordre, pleins de bonnes volontés mais méfiants envers leurs chefs et indisciplinés. Plusieurs régiments restés fidèles à Louis XVI désertèrent également (Royal-Allemand, Hussards de Saxe, Hussards de Bercheny). Les forces françaises sont réparties en quatre armées: l'armée du nord sous Rochambeau, du centre sous La Fayette, du Rhin sous Luckner et du midi sous Montesquiou.
Les forces des coalisés forment trois groupes. Le duc de Saxe-Teschen aux Pays-Bas, Brunswick au centre et une armée autrichienne en cours de constitution en face de l'Alsace.
Le groupe principal est sous les ordres de Brunswick, il est composé de 30.000 autrichiens (Clerfayt et Hohenlohe), 42.000 prussiens, des Hessois et quelques 5.000 émigrés. Le général en chef n'avait pas confiance en son armée, il se défiait également des illusions des coalisés et des exagérations des émigrés et n'avait signé qu'à contre cœur le manifeste qui porte son nom.

Les désastres

Les hostilités s'engagèrent en Belgique, la France pensait profiter des mauvaises dispositions des Belges vis à vis de la maison d'Autriche pour envahir leurs pays. Les opérations avaient été confiées aux généraux Rochambeau (armée du Nord) et La Fayette (armée du Centre). L'attaque de Rochambeau sur Mons et Tournai ne serait qu'une feinte qui masquerait la véritable offensive conduite par La Fayette sur Namur puis sur Liège par la vallée de la Meuse. Le 28 avril 1792, Rochambeau débutait l'offensive. Son armée avait été divisée en trois colonnes, l'une conduite par Biron marchait sur Mons, l'autre conduite par Dillon marchait sur Tournai et la troisième se dirigeait sur Furnes. Le lendemain 29 avril 1792, la colonne Biron approchait de Mons quand deux régiments de dragons se débandèrent à la vue de l'ennemi aux cris de "Trahison ! Sauve qui peut !" et entraînèrent toute la colonne dans leur fuite. Au même moment les troupes de Dillon partaient en déroute de la même façon prés de Tournai. De retour à Lille, Dillon fut massacré par ses propres soldats sous prétexte de trahison. La troisième colonne ne put que battre en retraite sans avoir seulement vu les troupes autrichiennes. L'offensive de La Fayette fut donc immédiatement suspendue à Givet.
Heureusement pour nous les Autrichiens n'osèrent pas s'aventurer en Flandre et profiter de leurs avantages. Les interventions russes en Pologne et l'attente de l'entrée en ligne des Prussiens sauvèrent les armées françaises d'une déroute totale.

Le plan d'action du Duc de Brunswick et l'avance des coalisés

Le feld-maréchal souhaitait avant tout faire accepter son plan d'action. Il voulait passer la frontière en son point le plus vulnérable (sur la Moselle), pénétrer dans le bassin de la Meuse, franchir l'Argonne et de là marcher sur Paris par l'Aisne, l'Oise ou la Marne. Il négligerait les places fortes de Mézières et Sedan, neutraliserait Montmédy et Thionville par des attaques de diversion puis tomberait avec le gros de ses forces sur Longwy. Pendant ce temps la colonne autrichienne de Clerfayt et celle de Hohenlohe s'avancerait vers la Lorraine pour faire jonction avec les Prussiens, gagner Chalons puis la route de Paris. Le 19 août 1792 les Prussiens et les émigrés passent la frontière et un premier engagement a lieu à Fontoy. Les difficultés commencent pour eux, l'accueil de la population est hostile contrairement aux affirmations des émigrés, une pluie incessante accentue la fatigue des coalisés et de plus la dysenterie sévit dans les rangs prussiens.
Coté français, suite à la défection de La Fayette passé aux Autrichiens à cause des journées du 10 août, Dumouriez avait été mis à la tête de l'armée du Nord et petit à petit refaisait ses troupes insufflant une énergie nouvelle à ses bataillons. Il avait juré de défendre l'Argonne ces "Thermopyles de la France". Kellermann était mis à la tête de l'armée du Rhin le 27 août à la place de Luckner écarté pour incapacité.
Le 20 août 1792 l'armée des coalisés est devant Longwy qui, assiégé puis bombardé capitule le 23 août 1792. Malgré les pressions de Frédéric-Guillaume qui souhaitait précipiter la marche sur Paris, Brunswick ne veut pas avancer en laissant des places fortes sur ses arrières et souhaite avant tout s'assurer une ligne de retraite sur la Meuse en prenant Verdun. Le 29 août 1792, Brunswick débute le siège devant Verdun, son bombardement commence le 31 août et le 2 septembre 1792 la ville capitule. La route de Paris est maintenant ouverte, il ne reste plus aux coalisés qu'à prendre les défilés de l'Argonne qui commande l'entrée dans le bassin de la Seine. Le feld-maréchal Brunswick perdit de précieuses journées à rallier ses divisions le long de la Meuse.
Brunswick à Verdun, l'Autrichien Clerfayt à Stenay séparant les forces de Dumouriez à Sedan de celles de Kellermann à Metz, la place forte de Thionville assiègée par l'armée des Princes, telle était la situation critique au début de ce mois de septembre 1792.

Le plan de Dumouriez et Valmy

Le plan d'action de Dumouriez consistait à bloquer l'avance des coalisés sur l'Argonne. L'Argonne est une chaîne forestière qui s'étend du plateau de Langres aux Ardennes sur une longueur de 60 km et sur une largeur de 10 km. Ces hauteurs boisées sont difficilement traversables hormis en cinq défilés qui sont du nord au sud le Chêne Populeux (de Sedan à Rethel), La Croix aux Bois (de Stenay à Vouziers), Grand-Pré (de Stenay à Reims), La Chalade, Les Islettes (de Verdun à Chalons) Dumouriez n'avait que 18.000 hommes et une artillerie de 60 pièces pour occuper et tenir ces défilés. Il fallait encore s'y établir avec des troupes en partie inexpérimentées et par une marche de flanc en face d'une armée coalisée et victorieuse.
La manœuvre réussit pourtant. Entre le 4 septembre et le 7 septembre les cinq défilés étaient occupés et mis en état de défense. Dillon occupa les défilés du sud (la Chalade et les Islettes), Beurnonville arrivée de Valenciennes pris position au Chêne Populeux et Dumouriez s'installa à Grand-Pré tandis que ordre était donné à Kellermann et à son armée de venir rapidement faire sa jonction à marche forcé depuis Metz. Le 13 septembre le défilé de la Croix aux Bois non gardé est forcé par un détachement autrichien de Clerfayt menaçant de tourner les positions françaises. Le 15 c'est le défilés de Grand-Pré qui est forcé par les Prussiens. Tout semble perdu, la route de Paris est ouverte. Dumouriez décide alors de laisser passer l'ennemi et de se positionner sur ses arrières pour menacer ses lignes de communications. Il se replie alors sur Ste Menehould le 17 septembre. La lenteur des prussiens à réagir permet à Beurnonville de rallier le 18 septembre avec 16.000 hommes et le 19 septembre Kellermann arrive avec 25.000 hommes. Prés de 60.000 français étaient maintenant concentrés sur les arrières des troupes prussiennes. Brunswick et Fréderic-Guillaume hésite un instant entre marcher directement sur Paris ou faire face à Dumouriez. Finalement ils tombent dans le piège et viennent établir leurs 35.000 hommes face au dispositif français situé sur le plateau de Valmy.
La bataille s'engage le 20 septembre 1792 en début d'après midi et débute par un tir fourni de l'artillerie prussienne sur les positions françaises. Puis trois colonnes d'infanterie montèrent à l'assaut du plateau de Valmy et furent repousser aux cris de "Vive la Nation !". Une batterie d'artillerie française adossée à un moulin à vent sur le plateau participa grandement à briser l'assaut des colonnes prussiennes. Un nouvel assaut fut repoussé de la même manière et Brunswick donna l'ordre de la retraite.
Certes ce n'était pas une défaite pour les Prussiens puisqu'ils gardaient leur position du matin mais la France était sauvée. Le retentissement de la bataille fut énorme, le soir même au bivouac prussien Goethe disait "De ce lieu et de ce jour, date une ère nouvelle de l'histoire du monde, et vous pourrez dire : J'y étais". Le bilan des pertes fut peu élevé 300 morts coté français, 200 coté prussiens.

Bataille de Valmy

20 Septembre 1792

Le moulin de Valmy et sa batterie d'artillerie à cheval

 

Les pourparlers entre Brunswick et Dumouriez s'ouvrirent aussitôt et un armistice permettant aux Prussiens de regagner la frontière sans être inquiétés fut tacitement conclu. Dumouriez ne souhaitait pas s'engager plus en avant contre les Prussiens car les Autrichiens étaient entrés massivement en Flandres, espérait-il également détacher la Prusse de la coalition, des liens existait-il entre Dumouriez et Brunswick ? Les questions subsistent.
En tout état de cause, l'épuisement physique des armées prussiennes (dysenterie), la dissension entre l'Autriche et la Prusse, le nouveau partage de la Pologne qui semblait se dessiner, et la supériorité de notre artillerie à cheval équipée du canon Gribeauval sur l'artillerie prussienne eurent raison de cette armée. Les colonnes prussiennes quittèrent donc le territoire sans être plus inquiétées, Verdun serait évacué le 14 octobre, Longwy le 19 et le 29 les colonnes Prussiennes repassaient la frontière. Restaient les Autrichiens …

Les Autrichiens

Dans le nord une autre armée autrichienne commandés par le duc Albert de Saxe-Teschen, étaient devant Lilles depuis le 23 septembre 1792. Ils pensaient que la ville tomberait rapidement comme Longwy ou Verdun. Mais les Lillois étaient résolus à se défendre malgré les bombardements. Le 7 octobre 1792 les Autrichiens, apprenant la retraite des Prussiens, abandonnaient le siège et retournaient aux Pays-Bas. La résistance de Lilles avait arrêté l'invasion au nord.

Les annexions sur la frontière des Alpes

Sur les Alpes la France se trouvait opposée au roi de Sardaigne Victor-Amédée III auquel la Convention était bien décidée à lui enlever la Savoie et le Comté de Nice.
Montesquiou, général en chef de l'armée du Midi depuis avril 1792, n'avait que 10 à 12.000 hommes de troupes régulières disséminés entre Genève et la Méditerranée. La plupart des volontaires du midi qui lui étaient promis lui firent défaut. Il prit cependant l'offensive dés septembre en Savoie encouragé par la formation à Grenoble d'une légion de 2.500 hommes dites "légion des Allobroges" composée de Savoyards favorables à la révolution. Chambéry est prise sans résistance le 23 septembre 1792, les troupes piémontaises ayant évacuées les Alpes très rapidement. La Savoie deviendrait le 84ème département du Mont-Blanc le 27 novembre 1792.

Annexion de la Savoie

Le 29 septembre 1792 la prise de Nice se fit dans les mêmes conditions. L'avancée simultanée du général Anselme par la terre et du contre-amiral Truguet par la mer entraîna l'évacuation immédiate par les Piémontais de la ville et de tout le Comté. Le 31 janvier 1793 le comté de Nice sera rattaché à la France et formera avec une partie du Var le département des Alpes Maritimes.

Annexion de Nice

 

Les opérations sur le Rhin

Parallèlement à ces opérations qui portèrent la frontière sur les Alpes, des manœuvres hardies étaient effectuées en Allemagnes sur la rive gauche du Rhin. Sur cette rive on trouvait une multitude de principautés appartenant à des princes-évêques germaniques sous tutelle autrichienne (l'électeur Palatin, les ducs de Hesse-Darmstadt, de Nassau, des Deux-Ponts, les archevêques de Trèves, de Mayence, de Cologne, l'évêque de Liège) refuge d'un grand nombre d'immigrés français. Les princes s'unirent et constituèrent une armée formée des contingents de ces 97 principautés ou villes. Une vingtaine de généraux commandait cette armée manquant d'expérience, de discipline et d'unité. Il allait donc être facile de descendre le Rhin jusqu'à Mayence et de là conquérir ces principautés.
C'est le général Custine, lieutenant de Biron et commandant d'une division de l'armée du Rhin, qui en fut chargé. Déjà le 29 avril 1792, il avait pris Porrentruy au sud de l'Alsace et avait établit son quartier général à Landau. Le 30 septembre 1792, il sort de Landau avec 13.000 hommes, 4.000 cavaliers et une quarantaine de canons, il prend Spire et impose aux nobles et aux prêtres de la ville 500.000 francs de contribution. Le 5 octobre 1792 c'est Worms qui tombe et qui écope d'une contribution de 1.200.000 francs aux même conditions que Spire. Profitant du désarrois de tous ces princes Custine marche sur Mayence. La cité est fortifiée mais à l'approche des français tous les prêtres et les nobles s'étaient enfuis ne laissant en place pour défendre la ville que la garnison de 2.300 hommes et quelques 2.500 bourgeois et paysans mal disposés à se battre pour leur prince. Les autres princes possessionnés eux même ne répondirent pas à l'appel au secours de l'archevêque de Mayence. Terrorisés le gouverneur de Mayence capitula le 21 octobre 1792 et le 24 octobre 1792 Francfort tombait aux mains de Custine qui s'avançait dangereusement toujours plus loin en Allemagne. Portée aux nues, Custine fut nommé général en chef de l'armée du Rhin en n'ayant remporté aucune bataille ni vaincu aucun ennemi sérieux. Sa fin d'année n'en fut que plus difficile. Les Prussiens ayant repris l'offensive fin octobre, il fut contrain de se replier. Francfort capitulera le 2 décembre, et la rive gauche du Rhin sera évacué à l'exception de Mayence où une forte garnison sera laissée.

Les opérations en Belgique

Pendant ce temps Dumouriez rentré à Paris intriguait à la Convention pour avoir l'autorisation d'envahir la Belgique. Carte blanche lui était donnée par la Convention qui lui donnait également le titre de lieutenant général des armées de la République.

Les forces en présence et le plan de Dumouriez

Dumouriez disposait à Valenciennes d'une armée de 40.000 hommes et pouvait compter sur deux autres armées de 20.000 hommes chacune. En face le duc de Saxe-Teschen ne disposait que de 14.000 hommes devant Mons et attendait le renfort de Clerfayt avec 12.000 hommes.

Le plan de Dumouriez était le suivant:
A droite Valence et ses 18.000 hommes marcherait sur Namur pour empêcher la jonction des deux armées autrichiennes, à gauche La Bourdonnaye avec ses 20.000 hommes marcherait sur Anvers et Maastricht où Valence le rejoindrait pour fermer toute retraite aux autrichiens que Dumouriez au centre avec ses 40.000 hommes refoulerait sur ses lieutenants. Le 28 octobre le dispositif Français quittait Valenciennes en direction de Mons. Valence ne put empêcher la jonction des deux armées autrichiennes et La Bourdonnaye marcha trop lentement de sorte que Dumouriez dut supporter toutes les forces ennemies. Le 3 novembre il repousse les avant-postes autrichien et se trouve le 5 novembre au soir devant les retranchements autrichiens.
Les autrichiens s'étaient postés en avant de Mons sur des hauteurs boisées passant par le village de Jemappes et dominant la route allant de Valenciennes à Mons. Clerfayt à droite du dispositif autrichien occupait les villages de Cuesme et de Jemappes. Beaulieu était à l'aile gauche. Au centre Saxe-Teschen avait massé ses réserves et sa cavalerie. Les positions autrichiennes constituées de nombreuses redoutes armées de batteries semblaient imprenables.
Dumouriez s'établit dans la plaine devant les position ennemies et donne ses ordres. Le général d'Harville serait chargé de tourner les autrichiens par leur gauche afin d'occuper leur ligne de retraite sur Mons. A droite Beurnonville devait enlever le village de Cuesme. Au centre le duc de Chartres (futur Louis-Philippe) marcherait contre Jemappes tandis que Ferrand tenterait une attaque de flanc sur Jemappes.

La bataille de Jemappes

La bataille s'engage le 6 novembre 1792 à 7h du matin au son de la Marseillaise. Après un duel d'artillerie inefficace de 7h à 10h, Dumouriez attaque de front mais les français sont stoppés par le feu des redoutes. D'Harville avec ses volontaires n'ayant jamais subis l'épreuve du feu n'ose pas avancer et reste inactif. A droite Beurnonville ne peut avancer, bloqué par une très forte résistance. A gauche, Ferrand de la Caussade gravit les hauteurs de Jemappes avec six bataillons et tombe sur le flanc droit des autrichiens qu'il enfonce. Aussitôt, il est midi, le centre français entre en ligne mais se heurte de nouveau au feu terrible des batteries autrichiennes. Approchant des lignes ennemies la fusillade des chasseurs tyroliens et la menace de toute la cavalerie autrichienne les arrêtent puis les fait reculer. Après un instant de flottement le duc de Chartres rallie ces brigades et les relance contre le centre autrichien qui plie et recule sur Mons. Beurnonville toujours bloqué sur la droite, Dumouriez s'y porte et entraîne les bataillons au chant de la Marseillaise, "A votre tour, mes enfants !" leur aurait-il crié. Toute la ligne autrichienne craque maintenant et reflue sur Mons. La victoire est gagnée.
Les autrichiens battent en retraite dans la direction de Mons. Si le général d'Harville avait exécuté les ordres de Dumouriez l'armée autrichienne ne pouvait que capituler.
Les autrichiens se replient donc en laissant 4.500 tués ou blessés et 1.500 prisonniers, les pertes françaises sont à peu prés équivalentes.

Bataille de Jemappes

6 Novembre 1792

Attaque des redoutes Autrichiennes


Conséquences de la bataille

Jemappes n'est absolument pas une bataille stratégique ni même tactique, c'est une bataille frontale, les plus couteuse en vie humaine. La bataille est confuse, la victoire n'est obtenue que difficilement et est chèrement payée, mais son retentissement en Europe est énorme. On y reconnaît de nouveau aux Français et aux armées de la République la capacité de gagner des batailles rangées. Jemappes livrait la Belgique aux armées françaises, les autrichiens ayant préféré l'évacuer sans songer à la défendre. Dumouriez entra à Mons le 11 novembre, le 15 novembre à Bruxelles et le 28 novembre à Liège. Ses lieutenants dans le même intervalle de temps prenaient Charleroi, Namur (2/12/1792), Ostende, Bruges, Gand et Anvers (30/11/1792). Début décembre 1792, toute la Belgique est conquise, Aix la Chapelle est également occupé et la Belgique déclarait ses liens rompus avec l'Autriche et souhaitait se constituer en République.

 


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